Répondre à vos questions

  • Qu’est-ce qui rend cette école catholique?

    La foi catholique s’appuie sur l’invisible et le visible. C’est identique à Sainte Marie. Il y a l’invisible : comme dans toutes les écoles publiques, les adultes qui travaillent à Sainte Marie, ont un espoir en l‘humain : que l’enfant va progresser, qu’il va apprendre de ses erreurs. La foi catholique est un deuxième moteur de cette espérance, invisible et pourtant présent chaque jour. Maintenant le visible : L’année scolaire est animée par des célébrations en journée et un catéchisme de la paroisse est proposé le soir dans l’établissement.

    Comment faites-vous pour respecter les croyances de tous pendant les célébrations?

    Toutes nos célébrations ont un thème, une coloration par rapport à ce qui a été vécu dans les classes : le partage, l’ouverture aux autres, le pardon…

    Dans les célébrations, les enfants non croyants ou ayant une autre religion peuvent tout à fait témoigner de leur conviction par rapport à ce thème universel. Tous les enfants peuvent prendre le micro pour expliquer le travail fait par leur classe. Quand vient le moment de la prière ou du signe de croix, les enfants sont prévenus et invités à prier dans leur religion ou penser fort à ceux qu’ils aiment, par exemple. C’est un moment de communion de tous dans le respect de chacun.

  • Que change d’être associé avec l’Etat d’un point de vue financier?

    L’école Sainte Marie est une école sous contrat d’association avec l’Etat. Cela signifie que les enseignants ont une formation diplômante validée par l’Etat, sont payés par l’Etat et ont le même suivi de carrière que les collègues du public. Nous recevons un forfait communal qui correspond à une partie de la prise en charge des élèves côté public. En contrepartie, l’établissement se doit d’être accessible au plus grand nombre dans sa mission d’intérêt général. La scolarité au quotient familial en est l’illustration.

    Y a t-il un impact de cette association au niveau pédagogique ?

    Oui très important. De nombreuses réformes nationales auront un écho dans l’établissement : Nous suivons les programmes. Mais ce n’est pas tout : par exemple, les enfants à besoin éducatif particulier peuvent disposer d’une assistance de vie (AVS) au même titre que dans le public. Nous sommes en lien direct avec l’inspection académique et ses services comme avec la psychologue scolaire.

  • Juridiquement, qu’est-ce que Sainte Marie?

    Sainte Marie est une association : l’OGEC Sainte Marie (Organisme de Gestion de l’Enseignement Catholique). Dans ses statuts, par une présence aux conseils d’administration, elle est reliée avec d’autres instances de l’enseignement catholique et de l’état afin que son autonomie soit balisée.

    Le chef d’établissement est-il autonome dans ses choix ?

    Non, surtout pas et c’est rarement le cas. En fonction du type de décision, il doit en référer à différents partenaires : le président de l’OGEC et son bureau, la direction diocésaine qui représente l’évêque, l’inspection de l’éducation nationale. L’APEL (association des parents d’élèves) a souvent un avis consultatif et doit être informé de certaines décisions.

  • Qu’attendez-vous de la liaison famille école?

    De la confiance mutuelle et de la communication La scolarité est jalonnée d’événements parfois inattendus : maladies, chutes, disputes, mauvais gestes, tricherie pour les plus grands… Parfois l’enfant a du mal à admettre ce qu’il a fait ou tout simplement a du mal à raconter les événements. La seule solution pour que les adultes entourant l’enfant avancent ensemble, c’est qu’ils communiquent et partent du principe que chacun est animé par la volonté de faire grandir l’enfant.

    Et pour le travail ?

    Il y a aussi le même besoin de communication. En classe, l’enseignant ne propose pas forcément le même travail aux enfants, ne propose pas la même quantité d’exercices. Pour la liaison à la maison, différencier le travail est plus difficile. S’il y a des difficultés dans le travail à la maison, il faut se rencontrer.

    Nos demandons aussi aux familles d’être acteurs face aux tâches scolaires à la maison : Lire l’agenda et vérifier les leçons.

    Le risque serait de penser qu’avec une scolarité payante, la délégation est totale. Non, si nous prenons la lecture en CE1 par exemple, la différence sera très importante entre deux enfants, si l’un lit tous les soirs et l’autre non. Pourtant, “ce moment de lecture” n’est pas écrit à chaque fois sur l’agenda. Cela reste une mission familiale.

    Nous avons aussi le problème des écrans et de l’inactivité mentale et physique associée. C’est (et ce sera) toujours de la responsabilité des familles mas cela impacte énormément les résultats scolaires ainsi que l’attitude en classe. Il faut donc communiquer, encore une fois.

    Comment une famille peut s’investir dans l’établissement?

    Il y a l’APEL (Association des Parents d’Elèves). Cette association participe à la vie de la communauté éducative : commission restauration, des fêtes, organisation de conférences… Les sujets sont vastes pour s’impliquer dans l’établissement.

  • Qui cuisine pour les enfants ?

    La cuisine est gérée par une entreprise de restauration : Convivio.

    Un chef et deux commis fabriquent sur place les repas.

    Qui décide des menus des repas?

    Une commission restauration se réuni à chaque période de l’année scolaire. Elle rassemble une dietéticienne, le responsable local de Convivio, le chef cuisinier, un représentant des parents d’élèves et le chef d’établissement. Parfois des élèves délégués sont invités pour donner leurs idées. Elles ne sont pas toujours suivies (par la diététicienne entre autre), mais souvent, leurs propositions “raisonnables” arrivent jusqu’aux assiettes.

    Comment sont gérées les quantités?

    Il existe des normes surtout concernant les produits gras, sucrés, les féculents, la viande… Tout cela doit être respecté. Les légumes que l’on retrouve dans les entrées ou les plats sont servis à volonté.

  • Combien de personnes surveillent les élèves sur le temps du midi? Qui sont-elles?

    Actuellement, 5 personnes surveillent entre 180 et 200 demi-pensionnaires. 1 personnes pour 40 élèves. Ce sont les 3 ASEM de maternelles, l’adjointe pédagogique de cycle 2 ainsi qu’une surveillante qui s’en chargent. Toutes ces personnes sont employées par l’établissement directement. Leur responsable hiérarchique est donc le chef d’établissement, c’est une grande différence avec le fonctionnement des établissements publics.

    Que font les enfants s’il pleut ou s’il fait très froid ?

    Plusieurs solutions sont possibles : Sortir malgré tout, jouer à l’intérieur, écouter une histoire, regarder une vidéo. Jouer à l’intérieur semble à première vue la solution la plus appropriée. Pourtant, 60 enfants dans un lieu clos avec des kapla, des petites voitures… peut vite devenir une très mauvaise idée. L’adulte doit utiliser toutes ces activités en petite quantité en fonction des besoins des enfants : sortir… un peu, jouer en intérieur… un peu, rester calme devant une vidéo… un peu… va permettre que les 2 heures restent un bon moment pour chacun. Il n’y a pas de réponse toute faite, il faut sentir le besoin du groupe.